Jérusalem J'ai Froid

Loin dans mes rêves
Je crois te voir parfois
Toute en lumière
Debout et fière de toi
On m'a volé les tables de la loi
Mais je garde espoir
La force d'y croire
Pour tenir le coup et rester debout
Dans tous mes rêves
Il y a la liberté
La délivrance
Dans tous les poings levés
Ce sont mes frères que je veux retrouver
Moi, Boris Jacob, je veux vivre en homme,
Parler en hébreu, pouvoir croire en Dieu

Jérusalem j'ai froid, de l'Ukraine à ton coeur
Y'a mes nuits sans sommeil et sans chaleur
Jérusalem j'ai froid, tu vois quitte à mourir
Même en prison, moi j'ai refusé d'obéir
Jérusalem j'ai froid, je ne sait plus que faire
Pour briser les barreaux de cet enfer
Jérusalem j'ai froid, je veux voir tes remparts
Et m'évader de la folie des derniers Tsars

Dans le silence
Je vois mourir les jours,
A nos souffrances
Le monde reste sourd
C'est une honte, l'injure d'un faux procès
Moi Boris Jacob, ils m'ont enfermé
Ma seule dissidence, c'est vouloir t'aimer

Jérusalem, j'ai froid, de l'Ukraine à ton coeur,
Y'a mes nuits sans sommeil et sans chaleur
Jérusalem j'ai froid, tu vois quitte à mourir
Même en prison, je refuse encore d'obéir
Jérusalem j'ai froid, un jour prochain j'espère
Je briserai les murs de cet enfer
Jérusalem j'ai froid et s'il n'est pas trop tard,
J'irai prier sous le soleil de tes remparts

Loin dans mes rêves je crois te voir parfois

Jerusalén I Frío

Lejos de mis sueños
Creo que te veo a veces
Todo en la luz
Ponte de pie y orgulloso de ti
Robaron las mesas de la ley
Pero mantengo la esperanza
La fuerza para creer en ella
Para sostenerte y pararte
En todos mis sueños
Hay libertad
Entregando
En todos los puños levantados
Estos son mis hermanos que quiero encontrar
Yo, Boris Jacob, quiero vivir como un hombre
Hablar en hebreo, ser capaz de creer en Dios

Jerusalén Tengo frío, de Ucrania a tu corazón
Hay mis noches sin dormir y sin calor
Jerusalén tengo frío, se ve incluso a morir
Incluso en la cárcel, me negué a obedecer
Jerusalén, tengo frío, ya no sé qué hacer
Para romper los barrotes de este infierno
Jerusalén, tengo frío, quiero ver tus murallas
Y escapar de la locura de los últimos zares

En silencio
Veo días
A nuestros sufrimientos
El mundo sigue siendo sordo
Es una pena, el insulto de un juicio falso
Me Boris Jacob, me encerraron
Mi única disensión es querer amarte

Jerusalén, tengo frío, desde Ucrania hasta tu corazón
Hay mis noches sin dormir y sin calor
Jerusalén tengo frío, se ve incluso a morir
Incluso en la cárcel, todavía me niego a obedecer
Jerusalén tengo frío, un día espero
Romparé las paredes de este infierno
Jerusalén tengo frío y si no es demasiado tarde
Rezaré bajo el sol de tus murallas

Lejos de mis sueños creo que te veo a veces

Composição: Enrico Macias