J'Ôte Le Veston

Je suis chatouilleux de nature
Je l'avoue j'ai le sang bouillant
Ça m'entraîne dans les aventures
Les plus cocasses évidemment
L'autre soir dans un café
Je me sens bousculé
Par qui, je ne sais pas
Il était derrière moi
D'un bond je me lève, hors de moi

J'ôte le veston, le gilet, la cravate
Car aux entournures je n'aime pas être gêné
Ce n'est vraiment pas pour vous faire de l'épate
Mais j'ai horreur qu'on me marche sur les pieds
Alors je crie d'une voix de tonnerre
Celui qu'a fait ça peut compter ses osselets
Il se réveillera de main à Lariboisière
Qu'il approche si ce n'est pas un dégonflé
Je vois venir un mousse, une armoire
Une masse informe dans les deux cents kilos
Avec des mains larges comme des battoirs
Toutes prêtes à filer des ramponneaux
Avant qu'il me touche je m'étais débiné

Je dois l'avouer, de nature
Je suis extrêmement amoureux
Et j'adore les aventures
Qui me rendent très vaniteux
L'autre jour je vois passer
Une femme, une beauté
Marchant à petits pas
L'attaque cela va de soi
Chez elle je fais comme chez moi

J'ôte le veston, le gilet, la cravate
Car aux entournures je n'aime pas être gêné
Ce n'est vraiment pas pour vous faire de l'épate
Pour une beauté, c'était une beauté
Elle paraissait follement amoureuse
Sue le divan elle était allongée
Elle prenait des poses si langoureuses
Que même un saint se serait laisser damner
Je m'approchais, j'étais sûr de moi-même
Bombant le torse comme un vrai conquérant
Mais au moment de me dire je t'aime
Elle dit pour toi ce sera cinq cents francs
En un clin d'oeil je me suis rhabillé
Avant de l'aimer je m'étais débiné

Un jour plein de mélancolie
Déçu de tout même de l'amour
Je voulus arrêter ma vie
Et pour mettre fin à mes jours
Je voulais un revolver
Mais ça coûtait trop cher
Le gaz ça sent pas bon
Je préfère un plongeon
Je me prépare au grand bouillon

J'ôte le veston, le gilet, la cravate
Car aux entournures je n'aime pas être gêné
Je ne sais pas nager, y'a pas de raison que je me rate
Pour en finir je n'ai donc qu'à plonger
Je veux mourir, j'en suis sûr, mais quand même
Faut que je prends mon courage à deux mains
En essayant de me passer de la troisième
Tout à rater car je manquais d'entrain
Alors afin d'avoir plus de courage
Je suis entré dans un petit bistro
J'ai bu, j'ai bu tellement que j'enrage
Le goût de vivre m'est revenu subito
Tant bien que mal je me suis rhabillé
Et en zigzaguant je me suis débiné

Me quito la chaqueta

Estoy haciendo cosquillas por naturaleza
Lo confieso. Tengo sangre hirviendo
Me lleva a aventuras
Los más divertidos, por supuesto
La otra noche en un café
Me siento apurado
Por quién, no sé
Estaba detrás de mí
Con un salto me levanto, fuera de mí

Me quito la chaqueta, el chaleco, la corbata
Porque no me gusta que me avergüence
Realmente no es para hacerte sentir mal
Pero odio que me pisen los pies
Entonces grito en una voz de trueno
Quienquiera que haya hecho esto puede contar sus huesecillos
Se despertará en Lariboisière
Que se acerque si no es un desinflado
Veo una espuma, un armario
Una masa sin forma dentro de doscientos kilos
Con las manos tan anchas como los bateadores
Todo listo para girar rampas
Antes de que me tocara, yo había sido infeliz

Debo confesar, por naturaleza
Estoy muy enamorado
Y me encantan las aventuras
Lo que me hace muy vanidoso
El otro día veo pasar
Una mujer, una belleza
Caminando en pequeños pasos
Ataque no hace falta decir
En ella, me siento como en casa

Me quito la chaqueta, el chaleco, la corbata
Porque no me gusta que me avergüence
Realmente no es para hacerte sentir mal
Para una belleza, era una belleza
Parecía locamente enamorada
Demanda el sofá que estaba acostada
Ella tomó posturas tan lánguidas
Que incluso un santo habría dejado ser condenado
Me acercaba, estaba seguro de mí mismo
Doblar el torso como un verdadero conquistador
Pero cuando te digo que te amo
Dice que para ti serán quinientos francos
En un abrir y cerrar de ojos me vestí
Antes de amarlo, me habían inundado

Un día lleno de melancolía
Decepcionado con todo el mismo amor
Quería detener mi vida
Y poner fin a mis días
Quería un arma
Pero era demasiado caro
El gas no huele bien
Prefiero un chapuzón
Me estoy preparando para el gran caldo

Me quito la chaqueta, el chaleco, la corbata
Porque no me gusta que me avergüence
No sé nadar. No hay razón por la que me esté perdiendo
Para terminarlo, sólo tengo que bucear
Quiero morir, estoy seguro, pero aún así
Tengo que tomar mi coraje con ambas manos
Tratando de prescindir de la tercera
Todo lo que perder porque me estaba quedando sin espíritus
Así que con el fin de tener más coraje
Entré en un pequeño bistró
Bebí, bebí tanto que me enfurecí
El gusto por la vida volvió a mí de repente
Tan malo como me vestí
Y en zigzaguear, me salí de mi camino

Composição: