Adèle

Adela

Adèle

Ella espera frente a los cuarteles del amanecer a la última luz del día. A veces la bandera está en Bernemais nunca, nunca su amor.Ella espera una mirada, un aliento, un paso, una sombra, un nada... Pero no creo que ella sufra: Ella lo ama, él vive, todo está bien... Y toda esa niebla en su cabeza, La noche tiene aromas lilas... repetir: «No, el teniente no está aquí! «Pero esta teniente, ella lo ama desde el fondo de su sueño índigo, más que su padre, Su nombre es Adele Hugo... Y tú, frente al mar profundo, Tú, poeta y proscrito, sabes que hay, por desgracia, en este mundo, otros exiliados que Guernsey. Y usted, el soñador solitario, Usted ve desde su mirada gigante, por desgracia, en la Ella ha olvidado el rencor y la amargura y tiene que hacerlo. Ella nunca más es una persona para algunas veces, la vislumbra. Ella es una pequeña cosa que ha sido dañada todo en él.Una metamorfosis lenta la convierte en una polilla. Y tú, frente al mar profundo, tú, poeta y proscrito, sabes que hay, por desgracia, en este mundo otros exiliados que Guernsey. Y tú, el viejo profeta triste, que luchó contra el andamio, Te sientes bien, por desgracia, que hay otras muertes que la falsa!
Elle attend devant la caserneDe l'aube aux derniers feux du jour.Parfois le drapeau est en berneMais jamais, jamais son amour.Elle guette un regard, un souffle,Un pas, un geste, une ombre, un rien ...Mais ne croyez pas qu'elle souffre :Elle l'aime, il vit, tout va bien ...Et tout ce brouillard dans sa tête,Le soir a des parfums lilas ...Le sergent de garde répète :"Non, le lieutenant n'est pas là !"Mais ce lieutenant, elle l'aimeDu fond de son rêve indigo,Plus qu'ell', plus que son père même,Elle s'appelle Adèle Hugo ...Et toi, devant la mer profonde,Toi, poète et proscrit, tu saisQu'il existe, hélas, dans ce mondeD'autres exils que Guernesey.Et toi, le rêveur solitaire,Tu vois de ton regard géantQu'il existe, hélas, sur la TerreD'autres gouffres que l'océan ...Elle a oublié la rancuneEt l'amertume et le devoir.Elle n'est plus jamais quelqu'uneQue pour parfois, l'apercevoir.Elle est une petite choseQui s'est tout abîmée en lui.Une lente métamorphoseFait d'elle un papillon de nuit.Et toi, devant la mer profonde,Toi, poète et proscrit, tu saisQu'il existe, hélas, dans ce mondeD'autres exils que Guernesey.Et toi, le vieux prophète triste,Qui as combattu l'échafaud,Tu sens bien, hélas, qu'il existeD'autres morts que celle à la faux !...