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Les Cigales S'En Foutent
Patrick Bruel
A las Cicadas no les importa
Les Cigales S'En Foutent
Sueño con estaciones a la sombra de los plátanos
Je rêve de saisons à l'ombre des platanes
Donde el corazón va y vagar para perder la razón
Où le cœur va et flâne à perdre la raison
Y donde las tormentas, la tristeza, la tristeza, los caprichos descansan
Et où s'immobilisent les tempêtes, la peine, les peines, les caprices
Como un jarabe de orgeat
Comme un sirop d'orgeat
Debido a la época de las cerezas
Car du temps des cerises
Donde sólo me amabas
Où tu n'aimais que moi
¿Y quién ya está huyendo?
Et qui s'enfuie déjà
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
Sí de la época de las cerezas
Oui du temps des cerises
Donde yo era todo tuyo
Où j'étais tout à toi
Las cigarras en agosto
Les cigales au mois d'août
No lo recuerdo
Ne se souviennent pas
No lo recuerdo
Ne se souviennent pas
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
Sueño con tener cuidado con las horas errantes
Je rêve de veiller aux heures vagabondes
Y donde la tormenta retumba sin preocuparse
Et où l'orage gronde sans jamais inquiéter
Donde en ingravidez, el largo verano se ralentiza sin sollozos, sin modestia
Où dans l'apesanteur, des slows longs de l'été sans sanglot, sans pudeur
Sabré cómo atar todo
Je saurai tout lier
Debido a la época de las cerezas
Car du temps des cerises
Donde sólo me amabas
Où tu n'aimais que moi
¿Y quién ya está huyendo?
Et qui s'enfuie déjà
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
Sí de la época de las cerezas
Oui du temps des cerises
Donde yo era todo tuyo
Où j'étais tout à toi
Las cigarras en agosto
Les cigales au mois d'août
No lo recuerdo
Ne se souviennent pas
No lo recuerdo
Ne se souviennent pas
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
Sueño con un verano en el sol tan violento
Je rêve d'un été au soleil si violent
Que incluso el pasado bailaría despreocupadamente
Que même le passé danserait nonchalamment
Y en la arena, como un último juramento, enterraría nuestras novelas
Et dans les sables, comme un dernier serment, j'enfouirais nos romans
Y vendría el océano
Et viendrait l'océan
Debido a la época de las cerezas
Car du temps des cerises
Donde sólo me amabas
Où tu n'aimais que moi
¿Y quién ya está huyendo?
Et qui s'enfuie déjà
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
Sí de la época de las cerezas
Oui du temps des cerises
Donde yo era todo tuyo
Où j'étais tout à toi
Las cigarras en agosto
Les cigales au mois d'août
No lo recuerdo
Ne se souviennent pas
No lo recuerdo
Ne se souviennent pas
A las cigarras no les importa
Les cigales s'en foutent
Te olvidaré
Je saurai t'oublier
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